La liberation somato emotionnelle
1-Les émotions s’inscrivent en profondeur dans les tissus du corps humain, les fascias.
Les traumatismes émotionnels, quels que soient leur nature et leur ancienneté s’inscrivent en profondeur dans les tissus du corps humain.
C’est le fameux tissu conjonctif qui en serait le porteur.
Ce tissu se retrouve partout: muscles, os, tendons, viscères, peau etc….
L’ostéopathie utilise des “techniques” assez simples qui permettent de travailler plus spécifiquement sur ces zones de tensions émotionnelles ancrées.
Certains parlent de kystes émotionnels.
2-La technique des points d’appui.
C’est par exemple en insistant doucement sur une zone de tension du corps ( plexus solaire, sternum, vertèbre lombaire etc…) et en demandant une participation par la respiration du patient que l’on va arriver à faire ce travail de détente corps-esprit.
Le thérapeute va ressentir une “fonte” de la tension sur laquelle il s’est focalisé et le patient ressentira une légèreté suite à cette détente très localisée.
La personne pourra aussi ressentir, mais ce n’est pas systématique, une envie de sourire, une envie de pleurer, un tremblement non contrôlé.
Par la suite, également avec la technique décrite ci-dessus, le patient ressortira avec une grande sensation de légèreté, de libération. Comme un poids en moins.
C’est une technique que j’utilise quotidiennement au cabinet. Elle est très douce, très efficace et permet de libérer des tensions psychologiques sans forcément avoir besoin de les verbaliser.
3-Le déroulé de fascia.
L’autre “technique” s’appelle le “déroulé de fascia”. Ici, les abords thérapeutiques sont assez vastes. Certains ostéopathes n’utilisent d’ailleurs exclusivement que cette technique dans leur soin quotidien.
Personnellement, je trouve que c’est une technique qui nécessite un ostéopathe “bien ancré”, bien équilibré psychologiquement.
Il s’agit, en effet, de « laisser travailler » le corps dans son entièreté en partant d’un point d’ancrage ( tête, membre inférieur, membre supérieur), pour qu’il puisse « se dénouer » de lui même.
Ce type de technique peut, si on l’exploite jusqu’au bout, être assez spectaculaire et nécessite une grande vigilance de la part de l’ostéopathe.
En outre, les ostéopathes utilisant cette technique se servent beaucoup de la verbalisation lors du soin.
4-Conclusion.
J’ai donc une nette préférence pour le premier abord ( les points d’appuis), car il est tout à fait possible de réaliser un travail émotionnel profond sans rentrer dans le versant psychologique ( pour lequel nous n’avons aucune formation) et en restant dans une logique mécanique pure, à savoir obtenir une détente profonde des tissus. Et, en conséquence, une détente profonde et pérenne (qui dure dans le temps) de la personne.
Pensez y donc lorsque vous ou vos proches subissez un choc émotionnel important: consultez au plus vite un ostéopathe de confiance et qui travaille sur le versant somato-émotionnel.
Comme la consultation spontanée après un traumatisme physique, pensez à consulter un ostéopathe après un traumatisme émotionnel.
Les fasciatherapeutes sont, évidemment, également les soignants de premier choix pour cela.