En France, le métier de naturopathe peut être exercer par N’IMPORTE QUI, c’est une profession non réglementée, non reconnue par le ministère de la santé. C’est une profession commerciale. Elle n’a aucune reconnaissance dans le domaine de la santé et, par conséquent, ne bénéficie d’aucuns contrôles.
Faite l’expérience, tapez “formations en naturopathie” dans votre moteur de recherche Internet et vous tomberez sur des pages et des pages qui vous proposent tantôt des cursus en e-learning, en présentiel ou en alternance. 100 heures ou 3000 heures de cours, cela dépend de l’école que vous avez choisie….
Je suis lassé de voir des individus cherchant une reconversion qui fonce dans l’étude de la naturopathie. Réveillez-vous, si vous voulez sauter le pas: c’est avant tout une manne financière pour ceux qui propose des formations! Il n’y’ a aucune obligation de cahier des charges dans la formation, aucune obligation de matières à enseigner, aucune obligation d’évaluer les individus humainement et psychologiquement.
TOUT INDIVIDU SOUHAITANT DEVENIR NATUROPATHE LE DEVIENT. il suffit de payer votre diplôme.
Vous payez votre formation, vous obtenez un papier (certificat, diplôme etc…) qui prouve votre suivi à cet enseignement. Et c’est tout.
Ensuite ces individus s’installent.
Ils n’ont, en général, aucune notion sémiologique ( comprenez l’études des pathologies), possèdent des connaissances médicales floues ( et c’est peu dire) et reçoivent dans leur cabinet tantôt des personnes atteintes de cancers suivant une chimiothérapie, des patients atteints de maladies chroniques, des patients atteints de maladies aiguës etc..bref tout le panel de patients que peut recevoir un professionnel de santé.
Les patients, en toute confiance, s’en réfèrent à ce thérapeute qui a fait des études et n’ont aucune idée du parcours du professionnel.
Mais soyons vigilants et cohérents: les patients viennent voir un spécialiste pour des symptômes donnés. Mais spécialiste de quoi???
Je croise des anciens viticulteurs, des anciens assureurs, des plombiers etc…qui se reconvertissent en naturopathe à 40, 45, 55 ans….qui assument d’accueillir des personnes souffrantes dans leur cabinet en n’ayant aucune expérience pratique. seulement quelques heures théoriques. De 100 à 3000, il faut encore le rappeler.
Mais dans quel monde vit-on?
Une consultation imaginaire:
-La patiente: “Je viens vous voir parce que depuis quelques temps j’ai des règles douloureuses et très abondantes”
Naturopathe:“D’accord, je vais faire mon bilan de vitalité et voir quelles sont les faiblesses chez vous, dans votre terrain”
p:“Ok”
n::“Votre intestin grêle, votre foie présentent des signes de faiblesse et vous êtes spasmophile. je vais vous donner des plantes et des indications alimentaires pour rééquilibrer cela”
p:“Ok”
La consultation prend fin, la patiente suit le traitement et ne consulte pas de médecins ou d’autres spécialistes reconnus.
(nb: Cette consultation est imaginaire, caricaturale et grossière. Je fais exprès de forcer le trait. Bien sur que, normalement, un naturopathe parlera de renvoyer vers le médecin traitant ou le gynécologue dans ce cas là. Normalement…mais, je le répete, n’importe qui peut devenir naturopathe en France. En 15 jours c’est possible…alors oui un « vrai » naturopathe, censé, cohérent, informé, avec un peu d’expérience prendra cette patiente en charge de manière adéquat, pas de problème. Mais combien de naturopathe sont assez formé, censé et cohérent en France??? C’est là le noeud du problème…)
Cette patiente n’aime pas les “médecins” et consulte très peu. C’est ce qu’on voit beaucoup en ostéopathie par exemple. Des patients qui consultent, sporadiquement, quand ils ont un problème, que des praticiens de médecines non conventionnelles. Un vrai thérapeute aguerri, ayant une (ou des) formations solides se doit de réaliser qu’il n’a que 45 minutes pour mettre en exergue des problèmes organiques, éventuels, potentiellement grave.
C’est le premier rôle du thérapeute de première intention.
(Pour exemple, le kiné en France est officiellement “thérapeute de première intention” que depuis 2019…alors que, bien évidemment, les patients viennent le voir directement pour des entorses aiguës, des lombalgies ou autres depuis de nombreuses années. Le naturopathe, l’est, lui,spontanément et sans cadre législatif…)
OUI LE NATUROPATHE EST UN THÉRAPEUTE DE PREMIÈRE INTENTION.
Alors dans le cas exposé ci-dessus, le naturopathe non aguerri, non expérimenté se jette à corps perdu dans ses théories apprises.
IL NE PENSERA JAMAIS A UN FIBROME UTÉRIN QUI SAIGNE, A UNE ENDOMÉTRIOSE, A UN DÉRÈGLEMENT THYROÏDIEN MAJEUR OU UN STÉRILET MAL POSÉ.
JAMAIS.
Il n’est pas formé pour cela ( quand il est bien formé…).
Il pensera uniquement à relancer la vitalité de l’organisme.
La vitalité c’est mon domaine de prédilection. C’est la condition sine qua non pour que le corps puisse puiser l’énergie dont il a besoin dans la résolution des symptômes.
Autant que faire se peut!
Si un fibrome utérin pète, c’est une indication chirurgicale; si un stérilet est mal posé il faut vite s’en occuper; si il y’a Endométriose, il faut l’objectiver avec des imageries médicales; si il y’a un déséquilibre thyroïdien important, il faut le doser biologiquement.
Combien de patients traînent comme cela des pathologies non diagnostiquées par confiance dans leur naturopathe non formé???
Combien de personnes perdent un temps précieux dans leur possibilité de guérison??
C’est inadmissible.
En Allemagne, les “heilpratikers” sont reconnus, leur formation et leurs soins sont remboursés, en partie, par la sécurité sociale. Les médecins travaillent de concert avec eux. Et c’est normal, c’est très bien, LA NATUROPATHIE EST UNE APPROCHE MÉDICALE TRÈS PUISSANTE. Encore faut-il qu’elle soit bien adaptée!!!
En France, c’est le désastre: N’IMPORTE QUI PEUT SE REVENDIQUER NATUROPATHE.
Dès que vous ouvrez un magazine, vous vous retrouvez avec des articles écrit avec un naturopathe pour des problèmes de foie, la détox, les migraines, les maux de dos etc…
Mais quel naturopathe???
ça veut dire quoi NATUROPATHE EN FRANCE?
CELA NE VEUT RIEN DIRE.
Alors faites bien attention, choisissez bien votre naturopathe. Il y’en a de très bien.
C’est comme l’ostéopathie. Il y’a plus de 50 écoles en France quand il y’en a moins de 10 en Angleterre, moins de 5 en Suisse.
C’EST UN BUSINESS!
Et votre santé ne doit pas pâtir de cela.
La naturopathie est un outil thérapeutique qui se base sur plusieurs principes:
-L’équilibre des organes émonctoires. Les filtres de notre organisme ( foie, reins, poumons, peau, intestin) qui sont sacrément bousculés dans notre monde actuel.
-La gestion du stress. Mis à rude épreuve à notre époque également.
-L’alimentation. La malbouffe est née au 20 éme siècle.
La naturopathie “combat “ les maladies de civilisations. Quand vous connaissez ses principes, vous comprenez pourquoi elle a le vent en poupe: elle se met en rempart de nos dérives modernes.
Alors oui, c’est une approche au potentiel intéressant, c’est une approche qui peut beaucoup soulager des symptômes, voire les réduire à néant.
Mais on ne peut mettre de côté la médecine allopathique, on ne peut mettre de côté la clinique médicale classique, on ne peut se permettre de laisser aux mains de gens inexpérimentés cet outil de thérapeutiques naturelles.
C’est une hérésie.
Arrêtons de former n’importe qui à des médecines non conventionnelles. Il faut un cahier des charges, une formation solide et non dangereuse.
Tous les jours des naturopathes ouvrent leur cabinet avec pignon sur rue.
La motivation est louable est compréhensible » je veux donner mon temps aux autres, les soulager avec mes connaissances ». C’est très bien. Mais c’est comme l’engagé dans des missions humanitaires qui veut se » rendre utile ». La volonté c’est bien , mais ce n’est pas suffisant. Sans formation adéquat, cela peut vite se révéler dangereux.
Faites attention.
Je suis un fervent promoteur des médecines non conventionnelles. Elles sont une complémentarité obligatoire, de mon avis, dans le parcours de soin. Mais parfois elles ne suffisent pas, parfois elles n’ont pas leur place du tout ( voir l’article “ du bon sens” sur ce site” ). Pour une bonne pratique, une bonne intelligence dans la complémentarité de ces soins, il est nécessaire d’avoir une formation solide en sémiologie, anatomie, physiologie etc..dans les sciences médicales dures. Et avoir de l’expérience!
Il ne peut en être autrement.
( Un naturopathe n’a jamais mis les pieds dans un hôpital. Il n’a aucune idée de ce qu’est une pathologie aiguë, de ce qu’est la médecine hospitalière. Un ostéopathe ( si il n’est pas professionnel de santé) aussi me direz-vous? Vous avez tout a fait raison. Ce n’est pas une condition sine qua non, mais, tout de même; toute profession relevant de la santé devrait, logiquement passer par la case enseignement hospitalier, cela me parait logique et évident.)
Alors à vous formateurs en naturopathie, vous gérant d’école de naturopathie, ayez conscience de cela.
Et battons nous pour qu’il y ait reconnaissance de cet art des thérapies naturelles, qu’il soit enseigné en bonne et due forme avec ses applications et aussi ses limites.
Et, surtout, soyons attentifs à ceux qui la mettent en pratique.
Bien à vous.
Je suis tellement d’accord avec vous. Je fais partie des reconversions, de plus de 50 ans, mais avec derrière moi, 25 ans de pratique en tant qu’infirmière en centres hospitaliers, de services particulièrement lourds…..et pourtant je trouve cela difficile. Difficile de faire des corrélations entre différents symptômes, bien dissociés à première vue et qui pourtant se relient… Alors je ne m’imagine même pas pouvoir pratiquer la naturopathie sans avoir de solides bases en anatomie-physiologie. Le corps humain est un tout qui nécessite de ne rien négliger et surtout de savoir faire appel à des professionnels médicaux, qui sauront vous être reconnaissants de leurs avoir renvoyer des patients nécessitant des soins allopathiques. C’est à mon sens un travail d’équipe, pas suffisamment développer en France, et pour cause, certainement dû un manque de crédibilité de la profession par ce manque de reconnaissance légale.
Je finirais mon cursus de deux ans, avec la ferme intention de trouver des collaborations attentionnées sous preuve de mes compétences.
Bien à vous
Ok pour le coup de gueule. L’Etat français devrait encadrer la pratique naturopathique, comme le fait l’Allemagne.
Cependant il ne faut pas mettre tous les naturopathes dans le même panier.
Le naturopathe ne fait pas de diagnostic et c’est pour ça qu’il faut obligatoirement passer par un médecin avant toutes consultations. La naturopathie accompagne, prévient et éduque le client sur l’hygiène de vie à adopter pour potentialiser un équilibre de santé, elle ne substituera jamais à la médecine.
Comme dans tous les domaines non réglementés, il y a en effet beaucoup d’escrocs qui se disent naturo en ayant fait une formation d’un mois à 69€ sur Groupon (haha, j’extrapole mais ils existent quand même). Ils sont totalement conscients de leurs bêtises et manipulations, ça n’est pas pour autant qu’il faille discréditer toute la profession. Car oui il y a des personnes passionnées qui se donnent les moyens d’être le praticien le plus professionnel et digne d’un vrai naturopathe comme pourraient l’être ses confrères Allemands…
Coup de gueule c’est bien, mais les choses sont à replacés dans leurs contextes afin de ne pas discréditer les personnes qui pratiquent et se forment avec sérieux, oui ils existent et pas seulement chez les professionnels de santé comme vous.
J’ai bien compris que vous pratiquez la naturopathie avec sérieux et êtes indigné par ces pseudos naturo. En effet un ostéo aura plus de crédibilité (de part ses solides connaissances) à se reconvertir (ou spécialiser) dans la naturopathie plutôt qu’un « plombier de 50 ans », mais tout de même il faut laisser la chance aux gens réellement motivés et sérieux. On a pas tous la chance ou la possibilité de faire de longues années d’études dans la médecine pour pouvoir jouir d’une pseudo crédibilité auprès du grand public…
Car, on pourrait aussi pousser des gueulantes auprès des médecins qui ne prennent même plus le temps d’ausculter leurs patients, en 3min chrono, est-il réellement possible d’établir un diagnostic sérieux et fiable, sans poser de réelles questions. On se retrouvera avec un traitement symptomatique, un « pansement ponctuel », jusqu’à ce que la maladie se déclare vraiment (=traitement, hospitalisation, chirurgie, médicaments à vie… c’est pas un bon business? Tout à fait légal et valoriser par tous.), faut pas oublier que la maladie ne se déclare pas du jour au lendemain.
Bref, des coups de gueules, on pourrait également en pousser auprès de la médecine et ça n’est pas les exemples qui manque… mais là n’est pas le sujet 🙂
Je suis POUR la médecine allopathique ET pour la naturopathie holistique, les 2 doivent travailler ensemble. Et non il n’y a pas de contre sens dans ce que je dis, les 2 disciplines ne sont pas incompatibles, elles se complètent.
Par contre je suis contre les médecins qui ne prennent pas le temps d’établir un diagnostic, s’il y a autant d’années d’études c’est que le corps humain et extrêmement complexe, nous ne sommes pas des ordinateurs, il faut enquêter pour trouver d’où provient le problème et pas se cantonner à faire taire les symptômes en 2min.
Voilà ma « contre gueulante » qui nuance la votre. Loin de moi l’idée de vous contredire, puisque je partage votre avis dans le fond, mais simplement apporter des nuances à votre post afin d’alléger les charges qui pèsent déjà trop sur ce métier…
A bon entendeur
Et au plaisir d’échanger sur le sujet 🙂
Bonsoir Severine, je ne découvre votre commentaire que ce soir…dire à quel point je suis focalisé sur le net…c’est un point que je dois régler car oui j’ai des choses à dire 😉 Merci pour votre retour avec lequel je suis à 100% d’accord. C’est vrai que cet article date un peu et je l’ai fait en « one shot », mais je devrai peut-être apporter un peu plus de nuances. je voulais jeter une sorte de pavé dans la mare…ce qui a « marché » puisque, suite à cet article, je suis passé à france info tv le 18 Septembre dernier.
Où le combat est primordial et difficile c’est bien le travail ensemble! Je veux passer le reste de ma carrière à crier cela, comme une évidence qui coule tellement de source pour nous: nous avons besoin de la médecine allopathique et des médecine « non conventionnelles » qui travaillent de concert. C’est toujours ce qui a existé dans l’humanité si l’on se réfère aux plus vielles médecines dont on a des écrits: les médecines ayurvédiques, chinoises, tibétaines ou arabes. Nous avons complètement perdu cette symbiose, pourtant tellement logique au regard des besoins physiologiques, mécaniques, émotionnelles et énergétiques de tout être vivant. La faute, en France, à trois problèmes majeurs: il y’ a zéro heure de dispenser dans les facultés de médecine concernant les médecines non conventionnelles ( comment un médecin peut diriger vers un naturopathe, un ostéopathe ou un acupuncteur si il n’a pas l’once du début du savoir de ces pratiques?), un socle commun solide à toutes les médecines non conventionnnelles ( comme cela existe chez les chiropracteurs qui entament leurs deux premières années calquées sur les études de médecines) et une passerelle informative entre ces deux mondes. Le chantier, en France est immense…nous n’en sommes qu’aux balbutiements. Mais, dans ce brouillard, je crois qu’il faut d’abord suivre le précepte naturopathique: éliminer les toxiques, puis construire sur un terrain propre. C’est malheureusement à l’heure actuelle la première des actions à faire, à mon sens. De l’autre côté, je passe mon quotidien à échanger avec généralistes, chirurgien, dentiste, sage-femme etc…pour discuter de l’apport de pratiques « complémentaires » ( qui se révèlent d’ailleurs parfois primaires…). Il faut lancer la machine et bien la huilée. Je serai heureux de pouvoir discuter avec vous de cela, je suis disponible par mail si vous le souhaitez ( aurelienabelseber@yahoo.fr). Bien à vous. Sincèrement. Aurélien.
Veuillez m’excuser pour les petites fautes d’orthographe dans mon commentaire précédent… Oups ^^.
Merci pour ces éclaircissements.
J’avoue, j’ai bien rigolé avec votre exemple. Et pour cause: 3 gynécologues différents en 4 mois, aucun a l’écoute. Mêmes symptômes que votre patiente imagée. Finalement en désespoir total, je change encore de gyneco qui trouve l’adenomyose utérine. Hystérectomie 4 mois après et je revis. Comme quoi les charlatans se trouvent partout
La France doit légiférer sur la profession de naturopathe afin d’harmoniser le statut dans l’ensemble de l’Europe et de pouvoir créer un ordre pour éviter à toutes les personnes sans connaissance de se dire naturopathe et exercer sans contrôle.
Cette pétition sera présentée au gouvernement via le site officiel des sénateurs dès les 100.000 signatures !
La France doit légiféré sur la profession de naturopathe afin d’harmoniser le statut dans l’ensemble de l’Europe et de pouvoir créer un ordre pour éviter à toutes les personnes sans connaissance de se dire naturopathe et exercer sans contrôle.
Cette pétition sera présentée au gouvernement via le site officiel des sénateurs dès les 100.000 signatures !
Il l’est en grande partie si l’on s’intéresse au STATUT de la profession dans différents pays de la communauté européenne.
Ainsi :
– En Allemagne, le diplôme de Heilpraktiker ( l’équivalent du Naturopathe ) est reconnu d’utilité publique depuis 1939. La profession est très bien encadrée, et n’entre pas en concurrence avec les professionnels de la médecine classique.
– En Angleterre, existe une franche collaboration entre les « health care practitioners naturopaths » et les médecins, notamment en secteur hospitalier !
– En Norvège, depuis 1936, une réglementation officialise l’exercice de la médecine par les non-médecins témoignant d’une formation de santé au sein d’écoles privées.
– En Suède, pas de monopole de la médecine allopathique, selon le principe que toute personne peut exercer une thérapeutique alternative considérée comme « art de guérir ». Légalisation de la naturopathie en 1994.
– Au Portugal, référencement de la profession de naturopathe par le Ministère du Travail depuis 1994. En 2003, la réglementation de plusieurs médecines non conventionnelles a été votée, dont la naturopathie.
– En Belgique, les naturopathes sont reconnus au sein d’une « Union Professionnelle » depuis mars 2008.
– En Suisse, les assurances complémentaires remboursent les prestations des naturopathes depuis 1991.
– Outre Atlantique, la profession de naturopathe est légalisée dans treize États des U.S.A, ainsi qu’en Australie, et au Canada anglophone.
– En France, depuis peu, une certification par le ministère du travail ( Qualiopi ) et le remboursement partiel d’un grand nombre de mutuelles santés. Mais aucun texte législatif ne précise le statut des naturopathes ( PSN ), alors que la profession est officiellement enregistrée depuis 1968 au Bureau International du Travail de Genève, confirmée encore et précisée en 1988. L’union européenne classe la naturopathie parmi les médecines non conventionnelles et l’OMS comme la troisième médecine (allopathique, homéopathie et naturopathie).
Accès Pétition : https://bit.ly/3uTicl2