(Les informations délivrées dans cet article sont facilement vérifiables. Il vous suffit pour cela de taper “base de données publiques medicaments” dans votre moteur de recherche et de taper le nom du médicament qui vous intéresse).
La iatrogénie « classique »
On connaît tous les dangers d’une prise trop importante de paracétamol ( doliprane) au quotidien. A l’heure actuelle, on considère qu’il ne faut pas prendre plus de 4 grammes par jour pour éviter une réaction du foie pouvant être très grave: une hépatite toxique.
Le doliprane est le premier ou le deuxième médicament le plus vendu au monde.
Certaines molécules actives ( la plupart d’ailleurs) sont à prendre avec de grandes précautions.
C’est comme ça, on est prévenu.
Et ça, on le sait.
On pourrait parler des opiacés, de l’amiodarone, du lithium ou des AINS, mais ce n’est pas l’objet de cet article
L’objet de cet article n’est pas de parler de cette iatrogénie connue de tous les médecins, mais de celle dont personne ne parle, celle que l’on ne peut imaginer, tellement elle paraît improbable.
Mais pourtant….
Les iatrogénies « cachées »
Voici une liste de quelques médicaments très courant, dont la composition amène à la réflexion.
Je le dis haut et fort: il n’y’ aucun laïus anti-médicament dans cet article, bien au contraire, mais juste des réflexions, que je nourris depuis plusieurs mois et qui me porte à me poser des questions. de sérieuses questions. Il n’est jamais question du principe actif, mais seulement des excipients, c’est à dire des molécules accompagnatrices.
1] Premier exemple: LA VITAMINE K.
Tout enfant qui naît en France, reçoit, dans les premières heures de sa vie une ampoule de vitamine K. Le geste n’est pas anodin il se veut préventif d’une maladie rare chez certains nourrissons concernant un trouble de la coagulation dans le cerveau.
Alors soit, donnons de la vitamine K a tous les nouveaux-nés.
Quelle est la composition de ce médicament?
-Eau
-Phytoménadione ( vitamine K)
-Acide glycocholique
-Acide chlorydrique à 25%
-Hydroxyde de sodium
-Lécithine de soja.
-De l’eau: ok
-De la vitamine k: normal, il s’agit du produit actif.
-De la lécithine de soja: ok, c’est un acide gras qui passe la barrière hémato-encéphalique et est anti-inflammatoire du tissu cérébral.
-Acide glycocholique: ??? Qu’est-ce dont? C’est un dérivé de sel biliaire, c’est à dire un acide produit par le foie pour aider à la digestion des graisses. ( acide cholique+glycine).
Les acides biliaires sont qualifiés de “détergents” et “relativement toxiques pour les cellules”. C’est eux qui nous permettent de digérer les graisses. Et, on le sait, pour faire « exploser » les micelles de graisse, il faut être un peu agressif.
–Acide chlorhydrique: on le connaît à peu prés tous, c’est tout simplement l’acide le plus corrosif que l’on connaisse! Il peut atteindre un ph de -1.
“L’acide chlorhydrique est un acide inorganique très fort, utilisé dans un grand nombre de procédés industriels. La qualité du produit utilisé dépend généralement de l’application envisagée. Cet acide sert à la fabrication d’engrais, de chlorures et de sels métalliques divers. De plus, on l’utilise pour le décapage et le détartrage des métaux” ( wikipedia).
Ces deux acides ( glycocholique et chlorhydrique) sont donc des “détergents” puissants. Ils sont donc, en toute logique, très agressifs pour les tissus humains.
(Bien sûr nous produisons de l’acide chlorhydrique dans l’estomac, ce qui permet une mise en action de certaines enzymes et une dégradation importante du bol alimentaire. Il n’y a QUE dans l’estomac que le pH peut-être si bas. La muqueuse de l’estomac possède les protections nécessaires a cette agressivité, sinon l’estomac se digérerait lui-même…aucune autre muqueuse de l’organisme ne possède cette protection. )
Et on met ces produits dans la bouche d’un nourrisson?
Je ne sais pas…j’ai du mal a voir le bienfait de ces produits sur les muqueuses ( de la bouche, de l’oesphage, de l’estomac) toutes fraîches et en pleine construction.
-L’hydroxyde de sodium : A l’inverse c’est la base la plus corrosive que l’on connaisse, il s’agit de la soude… il est vendu comme.. déboucheurs de canalisations. Elle est probablement présente dans ce médicament pour contrer les acidités des deux produits cités ci-dessus. Probablement. Mais quel cocktail quand même vous ne trouvez pas?
Je ne suis pas pharmacologue et j’imagine que les réponses sur l’intérêt de la présence de ces produits concerne l’absorption de la vitamine K: il faut des acides pour faire pénétrer le produit au plus profond de l’organisme.
Mais pourquoi pas de l’acide citrique au ph de 2-3 selon sa formulation? C’est déjà pas mal et on le retrouve dans de nombreux autres médicaments.
Quand on s’informe juste de la présence de ces 3 éléments détergents, véritables karchers physiologiques, on ne peut que rester bouche bée…
Si je commence par la vitamine K ,c’est pour deux raisons:
1-La lecture de la composition est vraiment parlante ( il n’y’a pas de noms difficiles cachés ou d’additifs ayant des codes que personnes ne connaît): tout le monde sait que l’acide chlorhydrique et la soude sont des produits très dangereux et toxiques.
2-Il y’a de plus en plus d’enfants qui souffrent de remontées acides ( reflux gastro œsophagien). Si vous êtes soignant vous vous en rendez compte: le nombre de parents qui emmène leurs bébés pour reflux ne cesse d’augmenter…
Il est clair que la relation de cause à effet est impossible à déterminer. Cela n’a peut-être aucun lien.
Mais n’oublions pas que chaque muqueuse toute neuve de nouveau-né se voit offrir des les premières heures de vie ces 3 détergents…
Est-ce qu’on en parle? est-ce que les médecins sont au courant?
A ma connaissance, pas le moins du monde.
( Je rajoute qu’il existe des compléments alimentaires de vitamine K d’origine végétal très bien absorbés par l’organisme et qui ne nécessite aucuns excipients).
2] deuxième exemple: LE FLUVERMAL
C’est l’anti-helmintique le plus utilisé, le médicament roi contre les vers intestinaux. Nous en avons probablement tous pris une fois dans notre vie.
Je ne reprendrai pas la liste (très) longue des excipients qui le constitue. Mais il y’en a un qui me semble important de mettre en avant: le parahydroxybenzoate de méthyl sodique apellé également E 219.
Il s’agit d’un PARABEN.
Ce produit a été retiré des déodorants suite à une forte suspicion de lien entre lui et des cancers du sein.
Les parabens sont des produits toxiques, cancérigènes reconnus.
les parabens sont des PERTURBATEURS ENDOCRINIENS
[les perturbateurs endocriniens, découverts et étudiés depuis peu de temps, dérogent à la règle « la dose fait le poison ». En effet, on le sait aujourd’hui, c’est le moment donné où sont assimilés ces toxiques, qui fait le poison. Ces molécules qui agissent sur le système hormonal, et prennent la place de certaines molécules naturelles, vont directement agir sur l’ADN des cellules. Si votre enfant est en train de réaliser une poussé de construction de ce système ( poussée de croissance etc…) et qu’on lui administre un perturbateur endocrinien, alors les potentiels effets néfastes de ce toxique vont vraiment s’exprimer ( déséquilibre de la testostérone ou des oestrogénes: actions sur les glandes mammaires et/ ou les testicules, actions sur la prise musculaire, actions sur la thyroïde, effet sur la poussée des seins, effets sur la prise de masse graisseuse etc… et effets sur la fertilité à plus long terme). On peut calquer cela pour la femme enceinte et son bébé: si la femme enceinte est en présence de perturbateurs endocriniens, toutes les chaînes de construction hormonal de l’embryon peuvent s’en trouver profondément marquées… ]
Que viennent ils faire dans un médicament?
Ne peut on pas les enlever ou les remplacer par une molécule plus sécure?
3] Troisieme exemple: LE DOLIPRANE EN SIROP
Avec sa belle couleur rose; c’est ce que l’on donne à nos enfants en cas de fièvres ou de douleurs.
Une nouvelle fois, je ne remets pas en cause le médicament. Je n’ai pas d’alternatives à ce médicament (enfin si quelques unes, mais on ne peut pas jouer avec une fièvre trop élevée et ce médicament est efficace).
Je ne reprendrai pas la liste de tous ses excipients là non plus.
Il y’en a quelques uns à mettre en avant:
1-L’azorubine ( E 122): c’est ce qui fait le rose du colorant. Cet additif pétrochimique fait partie des molécules « pouvant avoir un effet sur l’activité et l’attention des enfants ». On veut juste colorer un produit et on utilise un produit agissant sur le système nerveux central…est-ce normal? En sachant qu’il existe des colorant naturels totalement dénués de nocivité.
2- Hydroxybenzoate d’ethyle/ de methyle/de propyle: 3 parabens….encore cette substance toxique dont la seule action est d’émulsifier le produit.
[les perturbateurs endocriniens, découverts et étudiés depuis peu de temps, dérogent à la règle « la dose fait le poison ». En effet, on le sait aujourd’hui, c’est le moment donné où sont assimilés ces toxiques, qui fait le poison. Ces molécules qui agissent sur le système hormonal, et prennent la place de certaines molécules naturelles, vont directement agir sur l’ADN des cellules. Si votre enfant est en train de réaliser une poussé de construction de ce système ( poussée de croissance etc…) et qu’on lui administre un perturbateur endocrinien, alors les potentiels effets néfastes de ce toxique vont vraiment s’exprimer ( déséquilibre de la testostérone ou des oestrogénes: actions sur les glandes mammaires et/ ou les testicules, actions sur la prise musculaire, actions sur la thyroïde, effet sur la poussée des seins, effets sur la prise de masse graisseuse etc… et effets sur la fertilité à plus long terme) ]
En voulant donner un antidouleur/anti pyrétique à nos enfants, nous leur faisons consommer des substances hautement toxiques.
Peut-on encore parler de médicament?
(Le doliprane en suppositoire est une alternative qui semble intéressante puisque sa composition ne contient pas les molécules décrites ci-dessus..).
4] Quatrième exemple: LES ANTIBIOTIQUES EN SIROP.
L’amoxicilline ( avec ou sans acide clavulanique) est un antibiotique courant. Il est fréquemment donné dans de nombreux maux touchant les enfants.
L’excipient qui attire l’attention: l’aspartame.
La première fois que je l’ai dit à un médecin, il m’a dit » mais c’est inadmissible ».
L’aspartame est un cancérigène potentiel. Les études scientifiques n’arrivent pas à se mettre d’accord. Certaines sont alarmistes, d’autres rassurantes.
C’est en tous cas un édulcorant qui a beaucoup fait parler de lui à l’époque où il remplaçait le sucre dans les régimes anti-diabétes. Maintenant, on lui préfère le sucralose ou d’autres succédanés du même type.
L’aspartame est controversé dans l’alimentation, mais il est toujours présent dans les antibiotiques en sirop.
Pourquoi?
C’est un « faux sucre », son seul intérêt est de rendre la préparation médicamenteuse sucrée. De nos jours nous connaissons de nombreux « faux sucre » qui ne sont pas cancérigènes. Pourquoi garder l’aspartame?
je n’ai pas la réponse.
Je m’arrêterai là. Cet article est né en quelques minutes, quand j’ai regardé la composition du sirop antibiotiques que prenait quelqu’un de ma famille. Par curiosité je suis allé voir d’autres médicaments utilisés couramment chez les enfants. Cela fait plusieurs mois déjà.
Je n’ai pas poussé l’investigation plus loin. Les données sur les excipients de ces 4 médicaments sont déjà assez parlant il me semble.
Le but de cet article n’est pas de stigmatiser les médicaments, de dire « attention les médicaments sont mauvais pour votre santé ». Les principes actifs fonctionnent. Les médecines naturelles ne peuvent pas tout et la chimie sauvent des vies.
Mais, diantre, pourquoi utiliser ces excipients à toxicité très élevée dans des produits ayant pour but de soigner, de guérir?
Pourquoi utiliser des molécules aussi agressives alors que leurs rôles dans l’activité du produit est très mineur, voire nul???
Pourquoi ne pas les remplacer par d’autres molécules inoffensives qui font le même boulot??
Je reste vraiment circonspect et songeur. En tous cas restons vigilants.
Et vous, qu’en pensez-vous?
(Les informations délivrées dans cet article sont facilement vérifiables. Il vous suffit pour cela de taper “base de données publiques” dans votre moteur de recherche et de taper le nom du médicament qui vous intéresse. Parfois la notice, papier, fournit avec le médicament, est plus prolifique et certains produits n’apparaissent que sur cette dernière et pas dans la base de données publiques, c’est le cas du E 122 du doliprane sirop par exemple).