La vie.
Descartes a scindé le corps et l’esprit.
Erreur!
Les deux sont en interrelations permanentes. Nous le savons bien maintenant.
Le stress chronique peut provoquer un ulcère de l’estomac, un diabète, de l’asthme ou un cancer.
Une sinusite, une migraine, une constipation chronique peuvent provoquer un état dépressif, des troubles de l’attention, un stress chronique.
-L’esprit. Notre composante psychologique, peut-être malade. Il peut provoquer des pathologies. Il est possible de guérir en traitant le psyché..
-Le corps. L’être humain ( et tous les êtres vivants) possède deux leviers pour se maintenir en vie:
°les réactions chimiques ( le métabolique) : réactions enzymatiques, hormonales…
°les lois physiques ( le mécanique): les fascias, la tenségrité…
Ces deux leviers sont, eux aussi, en interrelations permanentes. Il n’existe pas de barrière entre eux.
Chaque fonction qui permet à un être vivant de se maintenir en vie est sous-tendue par ces deux pans.
Se rajoute à cela les composantes énergétiques (chackras, méridiens, rythme des organes etc…) et psychologiques, comme cité ci-dessus.
Il y’ a donc 4 piliers en interrelations qui permettent la vie:
-Le métabolique
-Le mécanique
-L’émotionnel
-L’énergétique
Nous nous intéressons ici qu’aux deux premiers items.
Je pense qu’agir sur ces deux paramètres , de manière efficace, est source de soulagement pérenne sur de nombreux maux.
Je pense également qu’agir sur ces deux paramètres permet, aussi, d’agir sur les deux autres: l’émotionnel et l’énergétique. Ces deux paramètres sont donc, de mon point de vue, une porte d’entrée très intéressante dans la vision globale de la santé d’un individu.
Parlons alors du B.A.B.A. des réactions physiologiques, bien connues et décrites, de la logique du corps vivant.
Exemples.
–La fonction digestive par exemple dans ses rôles métaboliques de destruction, transformation,assimilation, excrétion, est dépendante de réactions enzymatiques, cellulaires et histologiques. Mais, elle ne peut se faire convenablement si il existe des barrières physiques entravant ces réactions chimiques.
Une difficulté à mâcher, une hernie hiatale, une occlusion intestinale, un météorisme ou une mauvaise course diaphragmatique entraveront, nécessairement, cette fonction de digestion: le mécanique possède une action importante sur les fonctions métaboliques.
Fonctions: destruction, transformation, assimilation, excrétion…= soumis à des processus enzymatiques et cellulaires.
Mécanique: péristaltisme, brassage, migration du bol alimentaire, excrétion…= soumis à des forces physiques.
-De même, la fonction circulatoire se fera difficilement si il existe des entraves à ce mouvement fluidique portant des millions de cellules ( globules rouges, blancs, plaquettes etc…), chacune ayant sa propre machinerie métabolique.
Une cicatrice, un oedème, une ptose viscérale entraveront cette fonction permettant l’oxygénation des tissus (sang artériel) la chasse des déchets cellulaires (sang veineux et lymphe) et le mouvement des cellules de l’immunité ( lymphe).
Fonctions: trophicité des tissus, nettoyage des déchets, mobilisation des cellules de l’immunité…etc…= processus enzymatiques et cellulaires.
Mécanique: intima des artères, pompage ganglionnaire, collapsus veineux…etc…= forces physiques.
Ces deux exemples (digestif et circulatoire) “larges”, “globaux”, ne font que montrer l’interdépendance entre la structure ( le mécanique ) et la fonction ( le métabolique).
Les applications thérapeutiques vont bien au delà et touchent (quasiment) tous les systèmes: neurologique, pulmonaire, gynécologique, osseux, musculaire, digestif, cardiaque etc….
Chaque système du corps humain peut avoir comme cause de souffrance, une cause mécanique. Chaque système physiologique est soutenu par un système mécanique dont il est dépendant.
Et même si la cause n’est pas purement mécanique, agir sur la structure sera très souvent une aide pour aider le métabolique. Une vessie “basse” ou une mauvaise fermeture des lèvres peuvent entraîner des cystites chroniques, un whiplash ( désordre global mécanique du système nerveux central suite à un traumatisme important) peut entraîner des migraines ou des désordres digestifs, un rachis dorsal haut peu mobile peut entraîner des précordialgies, une hypertonie musculaire peut entraîner des varices etc etc…
La structure et la fonction.
Ces exemples montrent bien l’interdépendance, la corrélation, l’intérêt qu’il faut porter dans le rapport entre la structure ( le mécanique) et la fonction (le métabolique).
Un des principes de l’ostéopathie est le suivant “la structure gouverne la fonction”.
Ce principe exprimé par Andrew Taylor Still, fondateur de la médecine ostéopathique est fondamental pour tenter de comprendre le fonctionnement normal et pathologique. [1]
C’est ce principe fondateur, et uniquement celui-ci qui est connu du “grand public” quand on parle d’ostéopathie.
L’ostéopathe remet des vertèbres ou des articulations “en place” pour faire du bien, soulager.
Il agit sur la structure (vertèbre) pour favoriser la fonction (mouvement)
Si l’on enseignait en faculté de médecine que l’ostéopathe “remet des articulations en place” pour agir sur la fonction, alors, peut-être que la vision des manipulations serait tout autre…peut-être.
Tout est question de terme….et l’art ostéopathique est loin (bien loin!) de se limiter qu’aux seuls manipulations articulaires. Mais nous verrons cela plus loin.
S’intéresser à la structure ( au mécanique) pour relancer la fonction ( le métabolique) , voilà une idée révolutionnaire pour l’époque ( le 19ème siècle)! Mais, cela reste tout aussi révolutionnaire de nos jours! Alors que…
Alors que l’on sait, aux vues des connaissances anatomophysiolgiques modernes, que:
- La course du diaphragme ( sa mobilité), muscle inspiratoire principal, est d’une importance majeure dans le brassage viscéral et dans la fonction digestive. Dans la fonction respiratoire bien évidemment et dans la fonction circulatoire, avec son action mécanique sur la veine cave inférieure entre autre.
- L’action de décontraction/contraction des muscles squelettiques est primordial dans la circulation veineuse de retour.
- L’hypertonie des muscles inspirateurs accessoires peut provoquer une compression du plexus brachial ( syndrome des scalènes).
- L’hypertonie ou l’inflammation du muscle psoas peut être à l’origine de sciatalgie ou cruralgie par compression du plexus lombaire
- Une première côte “haute” peut-être à l’origine de névralgie cervico-bracchial.
- Des tensions viscérales hautes peuvent être à l’origine de précordialgies.
- Une dysphysiologie du nerf pneumogastrique (par compression mécanique par exemple ou par un surplus d’ informations afférentes) , peut-être responsable de porte d’entrées inflammatoires. Ce nerf à 80% sensitif qui retransmet toutes les sensations mécaniques viscérales (depuis le voile du palais jusqu’au colon, en passant par la thyroïde, l’oesophage, les poumons, l’estomac, le duodénum, le pancréas et l’intestin grêle).
- Le drainage fait diminuer des inflammations locales
ETC…..
Bref, que des tendinites, une constipation, des oedèmes, des névralgies ou des oppressions thoraciques peuvent trouver leur cause dans un problème mécanique et non pas métabolique. [2]
La fonction engendre la structure.
C’est l’exemple des hématies. Mais on pourrait aussi parler des neurones, des mitochondries, des cellules osseuses etc…
Les globules rouges sont biconcaves et fins pour se faufiler au mieux dans les microvaisseaux capillaires afin d’apporter au plus vite l’oxygène aux tissus. Cet aérodynamisme ( serodynamisme?) illustre que c’est la fonction d’une cellule, d’un tissu d’un organe qui lui donne sa forme. La fonction engendre la structure.
Et, dans le cas de pathologies des globules rouges, comme la drépanocytose par exemple, les globules rouges se trouvent dans une forme pervertie, non adéquat. Cette “malstructure” entraîne une “malfonction”.
La fonction engendre la structure et la structure gouverne la fonction…
Le métabolique engendre le mécanique et le mécanique gouverne le métabolique.
CQFD….?!
Les exemples sont multiples: un intestin grêle trop long, une hypogénésie du nerf facial, une hepatomégalie etc…
A chaque fois que la structure ( le mécanique) est perturbé, alors la fonction s’en trouvera, automatiquement, perturbée.
C’est un constat, une évidence, mais cette interrelation structure/fonction est trop souvent ignorée. Et si les mains des thérapeutes manuels ne peuvent pas résoudre tout les problèmes structurels, loin de là, cette introduction ne permet que de mettre en exergue cette interrelation.
Bien évidemment qu’il faudra, dans certains cas cités ci-dessus, passé par la case chirurgie. Cependant le chirurgien aura le même objectif qu’un ostéopathe : remodeler la structure pour favoriser la fonction.
Tout ça pour dire quoi?
La médecine conventionnelle moderne ne connaît qu’une seule porte d’entrée thérapeutique: la voie métabolique. C’est à dire l’utilisation de molécules chimiques.
C’est la seule et l’unique.
Indispensable, vitale et primordiale, cette voie métabolique occulte malheureusement de grands pans de la médecine physiologique.
La médecine physiologique c’est agir sur les deux piliers qui permettent à l’être humain de se maintenir vivant: les réactions chimiques ( métabolique) et les lois physiques ( mécanique).
Il est dommage de soigner une entorse de la cheville, par exemple, uniquement par cette voie là. Une entorse est une sub-luxation articulaire. Une sub-luxation entraîne, à l’évidence, des dérangements mécaniques locaux majeurs. Redonner une intégrité mécanique à une cheville est probablement le premier acte médical à réaliser dans ce cas là.
Une constipation chronique due à une mécanique viscérale pervertie, paresseuse, se doit, en toute logique d’être traitée mécaniquement. Ordonner des molécules chimiques alors que la cause est mécanique est une erreur évidente.
Des problèmes respiratoires corrélés à des tensions musculaires et ostéo-articulaires multiples de la cage thoracique et du rachis ne peuvent se priver d’un acte thérapeutique mécanique ayant pour objectif d’assouplir, de redonner de l’espace de ventilation.
etc…etc…
Agir en local en complément de l’action systémique.
Tenter d’agir sur la cause et prendre en charge les conséquences.
La phyto-aromathérapie et la micronutrition.
Ces médecines non conventionnelles, dont je suis un praticien, sont des médecines à actions métaboliques.
Nous agissons encore sur la fonction sans nous soucier, ou du moins nous poser la question, de(s) l’éventuelle(s) cause (s)mécanique(s).
Une des motivations à l’écriture de cet article est le constat que, souvent, des praticiens de médecines naturelles vont donner des conseils avec des “œillères thérapeutiques”. Par exemple proposer des Huiles essentielles (HE) pour toute situation pathologique donnée.
Certes, migraines, troubles digestifs, insomnies, tendinites pourront trouver un salut extraordinaire avec cette thérapeutique, mais je trouve cela fou, délétère, voire dangereux que le côté mécanique (entre autres) soit si peu souvent abordé.
J’ai écris un livre en 2016 [3] avec un chapitre sur la “médecine du futur”. Je mets en avant que la synergie des thérapeutiques est l’avenir de notre médecine ( chimique, mécanique, émotionnelle, énergétique, chirurgicale). Il y’a parfois besoin de 100% de chirurgie, parfois 50% de chimie et d’énergétique, parfois 100% de mécanique, parfois 100% de chimique, parfois 50% de chimique et 50% de mécanique , parfois 100% d’émotionnel…etc….les combinaisons sont multiples!
Voilà où un ostéopathe-naturopathe se situe: 50% mécanique et 50% chimique. [4]
Voilà où la puissance thérapeutique se situe: allier une médecine mécanique et une médecine métabolique.
Ce qui peut amener à discerner les besoins de chaque individu qui frappe à notre porte. Cela donne un éventail de possibilités thérapeutiques large. Autant faut-il les utiliser à bon escient…autant faut-il une formation solide qui permet, grâce à la sémiologie et aux bilans cliniques, de discerner ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire. (cf l’article « coup de gueule sur les naturopathes..et je suis naturopathe » sur ce site).
tout un programme!
Les HE sont assimilables à de l’allopathie, puisque l’on propose des molécules “contre”: anti-infectieuse/anti-virale/anti-fongique/anti-spasmodique etc…
Bien sûr les HE sont de magnifiques alliées, car en plus de leur action “contre”, elles proposent des solutions “pour”: immunostimulantes, sédatives, fluidifiantes etc…
Leur totum moléculaire leur confère une synergie unique dépassant largement le seul effet “anti” recherché à la base.
Mais elles restent d’abord une solution métabolique ( le côté énergétique peut-être fouillé bien évidemment, mais il arrive après l’effet métabolique).
Les compléments alimentaires entrent également dans la catégorie “métabolique”, puisqu’ils viennent en soutien des réactions chimiques du corps. Il s’agit en effet, dans la grande majorité des cas, de co-facteurs enzymatiques indispensables (Fer, zinc, magnésium, vitamine C, iode….)
Une médecine mécanique pour une cause mécanique, une médecine métabolique pour une cause métabolique.
Dans les premières lignes de cet article nous parlons des troubles psychologiques, qui, on le sait, peuvent produire des symptômes métaboliques ( dépressions, diarrhées, asthénie etc…). Impact sur des neurotransmetteurs, des réactions enzymatiques etc…
Donner des traitements allopathiques à des individus souffrant de troubles psychologiques va être aidant, mais ne peut-être pérenne si le problème n’est pas pris “ à bras le corps”, si on n’aide pas la personne à sortir (verbalement ou par le corps) ses souffrances, à les comprendre, puis les digérer pour se reconstruire par la suite.
Ceci concerne tout le pan, par exemple, de la médecine post-traumatique: des médicaments, un accompagnement psychologique et une thérapie cranio-sacrée. Les trois doivent être mis en action. [5]
En terme ostéopathique, on parle de “whiplash”, une sorte de dysharmonie globale du corps, que l’on arrive à percevoir par des techniques crânio-sacrées, tissulaires ou biodynamiques. Lorsque c’est son métier, l’ostéopathe ressent parfaitement bien cela, ça “saute aux mains”! Et cette dysharmonie est traitée manuellement.
A l’inverse un diabétique de type 1 doit suivre la médecine métabolique en prenant de l’insuline, il n’y’a pas d’autres alternatives.
D’abord le métabolique ou le mécanique?
Il n’y’a pas de recette. Tout dépend de l’histoire de la pathologie, de la personne.
Ce qui est certain c’est que parfois le métabolique sera la solution unique, parfois le mécanique se suffit à lui -même, parfois il faudra des deux.
Parfois le versant psychologique pourra être aussi dominant.
N’oublions pas le versant énergétique.
Pilier des médecines orientales, l’approche énergétique est évidemment à prendre plus qu’en considération. Mais le chapitre est trop volumineux pour en parler ici!
Psychologique, métabolique, mécanique, énergétique: les 4 portes d’entrées pathologiques ( et, par effet miroir, du bien-être) sont toute intriquées ensemble. N’en déplaise à René Descartes!
Il n’y’ a donc pas de voie à suivre.
Aujourd’hui, la médecine métabolique est LA médecine reine. Que ce soit en allopathie, en phytoaromathérapie ou en micronutrition.
Pourtant…
Pourtant la médecine mécanique se révèle indispensable dans de nombreux cas pathologiques.
Comme un moulin où l’action de l’eau ou du vent va entraîner un mécanisme permettant une fonction ( broyage, pompage, pressage…), on comprend qu’un rouage mal ajusté dans cette structure, entraîne une fonction pervertie. On comprend que, si il n’y a ni eau, ni vent, et donc que le moulin ne tourne pas, toute tentative de réparation d’un rouage du système n’aura aucun sens
je crois donc profondément en l’association de ces deux médecines : mécanique et métabolique.
A elles deux, elles peuvent se révéler d’une puissance incroyable. En jouant sur la vitalité, la relance de la fonction générale ou localisée ou en annihilant, en paralysant, les désagréments liés aux symptômes.
Le pompage manuel du foie va aider a son drainage/ le desmodium adscendens va régénérer les hépatocytes.
La travail de la loge viscéral du cou va favoriser la fonction thyroïdienne/ la supplémentation en Iode va soutenir sa fonction hormonale.
L’étalement manuel des anses du grêle va améliorer leur mécanique/ Une correction alimentaire va soutenir leurs fonctions.
Le travail tissulaire d’une entorse fraîche va favoriser le drainage des molécules inflammatoires locales et la cicatrisation/ L’HE d’helichryse Italienne sera fibrinolytique, fluidifiante et cicatrisante localement.
La détente globale de la mécanique viscérale abdominale favorise un péristaltisme harmonieux/ L’HE d’estragon, les hydrolats de menthe ou de basilic vont aider à lutter contre les spasmes intestinaux.
La réharmonisation crânio-sacrée d’un wiplash favorisera la détente générale/ La supplémentation en magnésium favorisera le fonctionnement neurovégétatif du côté parasympathique.
Les manipulations neuro-endocriniennes (crâne, abdomen, sacrum) pourront favoriser le sommeil/ Les E.P.S. d’eschscholtzia, de passiflore ou de valériane aideront à lutter contre les insomnies.
La libération tissulaire d’un sternum figé engendrera une détente globale de l’organisme/ L’HE de basilic exotique favorisera un état de bien-être général.
..ETC..ETC…
L’association du mécanique et du métabolique: un enseignement pas assez proposé?
[1] Voilà qui est intéressant: comprendre comment le corps fonctionne en temps normal. Quelles sensations et bilans devons nous obtenir pour considérer qu’un individu se porte bien? C’est une science de recherche de la santé et non pas de recherche de la maladie.
Comment fait le corps pour fonctionner de manière optimale?
[2] Le kinésithérapeute ( masseur-kinésithérapeute en France, kinésithérapeute-rééducateur en Belgique, physiothérapeute dans les pays anglo-saxons) est le seul représentant de cette médecine mécanique dans la médecine conventionnelle occidentale. C’est une profession fantastique. Mais c’est une profession qui ne fouille aucunement les perceptions manuelles, c’est à dire les possibilités que les outils-mains ont sur les tissus vivants. L’ostéopathie prend le relais à ce moment là. [3]“Essai sur la santé, abécédaire d’un ostéopathe-kinésithérapeute”, éditions Vie. [4] La chimie regroupe autant l’allopathie que les médicaments naturels. Les deux n’ayant pas d’action mécanique. En revanche les deux peuvent avoir des actions énergétiques et/ ou émotionnels. Pour le pire ou le meilleur… [5]Voir le James Bond “Le spectre” où Léa Seydoux, médecin, parle des thérapies du stress post-traumatique: médicaments, TCC et thérapie crânio-sacré.